Même si nous n'avons pas aujourd’hui assez de recul pour faire le bilan sur les implications de la guerre en Ukraine, il ne fait aucun doute qu'elle a des conséquences sur la croissance économique en Europe.
Comme nous l'avons tous constaté, elle a tout d'abord confirmé la tendance haussière des prix de l'énergie ressentie depuis le début 2022. Générant une tension forte sur le marché des produits alimentaires, elle précipite, depuis son commencement, une inflation des prix à la consommation ressentie par tous les consommateurs européens. Cette inflation, en partie structurelle, a pour conséquence de contracter la demande, car elle implique forcément une perte de pouvoir d'achat.
Le marché immobilier n'est pas exempt de cette logique. On a une demande globale qui se contracte. La hausse des intérêts nous laisse penser chez Trianon que les 6 prochains mois auront un impact sur le marché de l'immobilier.
L'analyse qu'en font les propriétaires de manière individuelle reste néanmoins à ce stade encore difficile à pronostiquer. Nous ne percevons, à ce stade, pas encore une réticence des candidats acquéreurs.
Aujourd'hui, peu de propriétaires craignent que leur projet de vente soit impacté par la situation en Ukraine, et cela, malgré les éléments exposés. Nous ne constatons pas des décisions majeures de report des projets de vente de nos propriétaires, dans la mesure où cette option serait valable.
Par contre, il apparaît évident que la hausse des taux d'intérêts que nous rencontrons depuis désormais plusieurs semaines sur le marché belge couplé avec l'inflation va interférer sur les prix des biens immobiliers, dans certaines localisations plus que d'autres d'ailleurs.
Après deux années de tendance haussière, c'est le retour à la négociation, d'autant plus pour les biens à destination commerciale ou exposés à des infractions urbanistiques.
Il reste des localisations à Bruxelles où le marché est fort favorable et où la demande reste soutenue, et ce, pour tout type de bien avec des espaces extérieurs.
Effectivement, sur base des éléments précités, il a été constaté, auprès des organismes financiers, qu’ils ont subi une réduction importante de demande de crédit.
La guerre en Ukraine ne peut y être totalement étrangère même si la tendance haussière sur le marché hypothécaire est vraisemblablement le facteur le plus important.
A ce jour, nous ne constatons pas encore un accroissement majeur des refus de crédit, car d'une certaine manière les candidats s'autorégulent en reportant leur décision d'achat comme une partie des candidats acquéreurs se sont retirés du marché.
Cette analyse devrait se poursuivre dans le temps et les refus de crédit devraient augmenter au second semestre 2022.
En tant que professionnel, il nous semblait pertinent de partager cette analyse à nos clients. Nous la partageons sur base de notre expérience du marché et de notre quotidien.
Même dans un marché plus serré, les bons agents immobiliers feront toujours la différence en appliquant les bonnes pratiques et conseillant des stratégies réfléchies à leurs clients. L’heure n’est plus à celui qui achètera le plus cher mais à celui qui apportera le plus de garantie.
Chez Trianon, nous continuons à le faire comme toujours, et ce, depuis plus de 10 ans maintenant.
Si vous partagez l’analyse que “expertiser” un bien ne s’improvise pas et que vous désirez le savoir-faire d’un agent immobilier agréé qui aura la connaissance du marché local afin d’évaluer au mieux votre bien à Bruxelles, contactez nous !
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